La Salle des Profs

Tout pour l’instit en quelques clics !

En début d’apprentissage initial de la lecture-écriture, les pseudomots sont utiles pour travailler la combinaison de lettres. Les pseudomots – comme li,ro,ra… – élargissent le panel de « syllabes » décodables et encodables par les élèves en début d’année. Sans eux, la première « mise en syllabe » serait très réduite (en français, il existe peu de mots composés de deux lettres).

Par la suite, les pseudomots – comme rur, rul, rou… – permettent d’entrainer l’élève à combiner des lettres ensemble sans recourir à l’hypothèse et à l’anticipation. Ils permettent de vérifier que l’élève décode le mot, qu’il ne le devine pas. Des élèves, à partir des deux premières lettres ma, peuvent tenter de deviner le mot (maman ou marmite). Il faut à tout prix éviter – dans le discours et les exercices proposés – que l’élève intègre que lire, c’est deviner. Il faut éviter de proposer aux élèves de se baser sur le contexte pour décoder un mot (consigne du style « Observe l’image. Que représentent-elles ? Quels mots te viennent à l’esprit? »).

En situation d’évaluation diagnostique (purement formative), les pseudomots permettent de vérifier que l’élève ne devine pas, mais décode correctement. C’est alors un outil de diagnostic.

Par ailleurs, si on suit la progression proposée dans le programme, les pseudomots sont très rapidement abandonnés en apprentissage (autour de la Toussaint).