Le verbe est effectivement une classe « forte ». Cependant la fonction « sujet » est tout à fait identifiable sans passer par le verbe.
Le sujet, dans une phrase simple, c’est ce dont on parle. Une fois qu’on a identifié le sujet, on identifie le prédicat. Et une fois qu’on a le prédicat, il est très simple de trouver le verbe. Et une fois qu’on a le verbe, on a ses compléments juste à côté. Sans le passage par la séparation en Sujet-Prédicat, il n’y a pas de réelle grammaire du sens possible. On est dans une volonté d’étiquetage davantage que dans une analyse réelle du sens.
Sans doute ceci devrait-il davantage être développé. Par ailleurs, cette manière de faire offre une logique cohérente et systém(at)ique d’analyse du sens à l’élève : on identifie le sujet, puis le prédicat. Ensuite pour chaque groupe, on identifie son centre et ses apports, etc. Jusqu’à arriver à isoler des mots, qui appartiennent à des classes. Il est inutile de subordonner l’analyse des fonctions à celle des classes. Ce sont des types d’analyses indépendantes.