Pour les outils de la VT4, il est proposé Cap’ten mais cela n’est pas adapté au moins de 10 ans, pourquoi nous le proposer alors ?
Cap’ten est un bon outil d’inspiration pour les enseignants. Il peut facilement être transférable aux élèves de P1-P2 avec une utilisation collective du carnet de route, peut-être, pour commencer (en P1-P2).
Les attitudes sont-elles intégrées dans les Visées Transversales ? Dans quelle mesure sont-elles exploitées et développées ?
Différentes attitudes (savoir-être) sont évoquées dans les Visées transversales. On les retrouve également dans la 7e orientation pédagogique intitulée « développer des savoir-être » (introduction, Volume 1) ainsi que dans plusieurs disciplines (Formation Scientifique, EPC, Éveil aux Langues, ECA…) qui mobilisent des attitudes dans leurs introductions, démarches ou contenus d’apprentissage.
Comment travailler les Visées Transversales ?
Les Visées Transversales du tronc commun, qui sont travaillées jusqu’en 3e secondaire, sont bel et bien mentionnées dans le programme de l’école maternelle, mais en réalité de nombreux aspects de ces visées transversales (se connaitre et s’ouvrir aux autres [VT 1], apprendre à apprendre [VT 2], développer une pensée critique et complexe [VT 3]…) se […]
Certaines classes de maternelles se rendent à la piscine… Est-ce compatible avec le programme ?
Le milieu aquatique, parce qu’il est tout à fait spécifique, permet en effet à l’élève de développer les savoirs et savoir-faire repris dans l’ensemble des champs, rubriques, compétences du programme se référant au domaine de la psychomotricité.
Quelles compétences dois-je indiquer lorsque je fais dessiner un bonhomme à mes élèves afin de voir où en est la construction de leur schéma corporel ?
Faire dessiner un bonhomme à l’élève afin d’évaluer la connaissance de son schéma corporel est une tâche d’évaluation et non une activité d’apprentissage. La manière dont cette tâche est vécue va orienter les savoirs évalués. Cette tâche permet d’évaluer la motricité fine, la posture et la tenue de l’outil ainsi que la capacité à contrôler […]
Pourquoi l’expression corporelle (compétence : “faire passer un message par son corps” par exemple) n’a-t-elle plus sa place dans cette partie ?
La rubrique Construire les habiletés expressives [PM1.3] reprend des savoir-faire : communiquer par son corps des messages non verbaux et Interpréter des gestes des postures, des mimiques. Ces deux savoir-faire ont été choisis car cela n’a pas d’impact esthétique. Le domaine de l’Éducation Culturelle et Artistique prend en compte la dimension plus artistique ET esthétique.
Dans le repère du savoir sur le vocabulaire spécifique au matériel utilisé [PM 1.1.1], pourquoi avoir mentionné un nombre minimum d’éléments que les élèves doivent désigner ?
Ce sont les termes du référentiel. C’est le minimum devant être maitrisé par tous les élèves de façon autonome. D’autres objectifs peuvent être envisagés notamment pour les élèves maitrisant le minimum.
Un des repères de M1-2 mentionne certains grands mouvements fondamentaux : marcher-courir-ramper… [PM 1.1.1] Qu’en est-il des autres grands mouvements fondamentaux ?
Ce sont ceux repris dans le référentiel. Un ajout du réseau est noté “et dérivés “ dans les repères afin d’ouvrir aux autres mouvements, même si l’attendu officiel reste celui du référentiel.
D’où provient le terme “Psychomotricité fine” ?
La littérature parle généralement de “motricité fine”, mais « Psychomotricité fine » est le terme véhiculé par le référentiel.
Quelle pertinence y a-t-il d’avoir séparé les points 1 et 4 ? Le point 1 s’adresse-t-il plutôt au maitre spécialisé et le point 4 plutôt au titulaire ?
Le champ 1 se centre sur l’axe perceptivo-moteur, le champ 4 se centre sur des savoirs, savoir-faire et compétences sous-tendant les différentes sphères de l’autonomie (sociale, cognitive…) des élèves. Tous les champs, comme le référentiel le souligne, sont de la coresponsabilité du titulaire et du maitre spécialisé. Le titulaire propose des activités mettant en jeu […]